Quel casque ?

Pour le choix du casque, les tests de la presse spécialisée moto sont une excellente source d’information. N’hésitez pas à consulter également le site de Certimoov, cette nouvelle méthode scientifique conçue pour tester le niveau de protection des casques, présentée par la Fondation MAIF et l’Université de Strasbourg en partenariat avec la Mutuelle des Motards. Grâce à ces tests complets, les usagers peuvent choisir leur casque selon des critères de sécurité plus réalistes.

Le casque jet, le moins-disant

C’est le plus basique, le plus économique, le plus fréquent en ville. C’est surtout le casque qui vous protège le moins, car il n’offre aucune sécurité pour votre visage. En circulation, son manque de protection contre le vent devient vite pénible et le destine plutôt à de petits trajets, d’autant qu’il a tendance, avec un peu de vitesse, à se soulever, le souffle tirant sur la jugulaire. Ses qualités : légèreté et visibilité.

Le casque jet routier : du mieux

Il s’agit en quelque sorte d’un jet amélioré avec  un écran frontal qui protège du vent. Un cran au-dessus du jet, il coûte plus cher mais permet donc de rouler de façon plus confortable, en toute saison (frileux du visage s’abstenir tout de même) et sur des trajets plus longs. Attention toutefois, la protection faciale reste faible en cas d’accident. À signaler que certaines marques dotent désormais ce type de casque d’une barre de protection au niveau de la mâchoire, renvoyant définitivement le casque jet à la préhistoire.

Attention, la mentonnière amovible de ces casques, appelés Crossover, n’est pas toujours protectrice. Pour s’en assurer, il suffit de se reporter à la notice du fabricant ou à l’étiquette d’homologation cousue à l’intérieur qui précise P (protective) ou NP (non protective).

Le casque modulable

Il permet de se transformer soit en jet, soit en intégral. Attention toutefois, il n’est pas adapté pour rouler en position jet, mais des modèles toujours plus nombreux sont désormais homologués pour cela. Rappelons toutefois que rouler la mentonnière relevée vous fait courir le risque d’un grave traumatisme facial en cas de choc. La mentonnière risque également de s’accrocher à un obstacle lors d’une glissade, avec à la clé un traumatisme des cervicales. Quant à la gêne occasionnée en roulage, elle est réelle (prise au vent, centre de gravité plus haut). L’articulation de la mentonnière est donc à réserver pour enfiler le casque ou éventuellement pour aérer votre visage au feu rouge en plein été. C’est aussi très utile pour les porteurs de lunettes qui ont ainsi moins de soucis qu’avec un intégral. Question prix, on se trouve dans une fourchette milieu-haut de gamme. L’insonorisation est plus ou moins travaillée selon les marques, les modèles… et le prix. Ce type de casque s’avère adapté à quasiment tous les usages, exception faite du roulage sur circuit en raison de son poids, plus important qu’un intégral (mécanisme de la partie basculante) et de son côté souvent bruyant (dû lui aussi à la présence du mécanisme).

Le casque intégral : le top

Il s’agit de l’incontournable, celui qui est lié à l’image du motard. Vous le trouverez chez tous les fabricants, dans une fourchette de prix très large, de toutes formes, en plastique injecté, en fibres de carbone ou composite voire en fibre de verre. Sa protection optimale, tant contre les chocs que le vent ou le bruit lui permet de proposer également un confort maximal… Exception faite de la saison estivale. En le choisissant, veillez à ce qu’il soit bien aéré.

Le casque pour enfant

La question du casque pour enfant est délicate. Les muscles du cou d’un bambin ne sont pas encore suffisamment développés et entraînés et ses vertèbres cervicales ne supportent pas une contrainte supérieure au quart de son poids. Ainsi, pour porter un casque d’environ 1 kg, un enfant doit peser au minimum 25 kg, soit le poids moyen atteint à l’âge de 8 ans. À défaut d’intégral (trop lourd), et de préférence au jet qui n’offre qu’une protection relative, optez pour les modèles tout-terrain, plus adaptés à la tête des enfants. Sachez que le casque est obligatoire pour votre enfant, même à bord d’un side-car, à moins que ce dernier soit équipé de ceintures de sécurité, ce qui est le cas de certains modèles (le Zeus par exemple). Quoi qu’il en soit, gardez à l’esprit que le transport d’un enfant, surtout jeune, est risqué.