Rouler à moto dans le froid : méfiance de rigueur

Outre l’inconfort – voire la douleur – l’exposition au froid augmente le risque.

  • D’une part, on peut être tenté d’accélérer le rythme pour arriver plus vite à destination et se mettre au chaud alors même que les conditions d’adhérence sont précaires du fait de la chaussée froide ou mouillée, voire gelée.
  • À contrario, si l’on roule sur des œufs, on se retrouve englué dans la mêlée des automobilistes qui, été comme hiver, évoluent à la même vitesse faute de percevoir les baisses de température dans leur habitacle, et qui n’ont aucune idée de nos contraintes.
  • L’épaisseur des gants nuit également à la préhension des commandes et la buée sur l’écran peut limiter le champ de vision.
  • N’oubliez pas que la vitesse augmente la sensation de froid d’environ -1° tous les 10 km/h. Ainsi, si vous roulez à 90 km/h, c’est de 9 degrés que vous baissez la température ressentie. Et plus vous roulerez vite, plus vous mettrez à mal la protection de vos équipements. Si votre blouson, ou vos gants, ne vous protègent efficacement que jusqu’à 100 km/h, ne dépassez pas cette vitesse. »