Casque moto pour le froid

Seuls les modèles intégraux ou modulaires protègent le visage du froid. Leur protection thermique peut encore être renforcée avec les bavettes additionnelles à placer au-dessus du nez et sous le menton. La majorité des fabricants de casque proposent ces appendices, soit d’origine, soit en option (de 15 à 20 €).

Si vous utilisez un casque ouvert (demi-jet, jet), plusieurs modèles de masques coupe-vent peuvent vous protéger du froid sur le visage.

Pour le choix du casque, consultez le site de Certimoov, cette nouvelle méthode scientifique conçue pour tester le niveau de protection des casques, présentée par la Fondation MAIF et l’Université de Strasbourg en partenariat avec la Mutuelle des Motards. Vous pouvez choisir un casque selon des critères de sécurité plus réalistes.

Accessoires de moto protégés du froid

Si vous faites également le choix d’équiper votre moto pour la rendre compatible avec la mauvaise saison – selle ou poignées chauffantes, manchons, pare-mains, déflecteurs, tablier, bulle haute – la garantie Accessoires est une option indispensable. Elle permet d’obtenir le remboursement de ces ajouts, en cas de vol et/ou d’accident, en fonction du niveau souscrit (« Éco » jusqu’à 1 600 € ; « Privilège » jusqu’à 5 000 €, « Optimal » jusqu’à 9 000 €). Enfin, la garantie des objets transportés vous permettra d’être indemnisé au cas où le contenu de votre top-case, de vos valises ou du coffre de votre scooter viendrait à être dérobé. Même s’il est déconseillé d’y stocker quoi que ce soit de précieux, reconnaissons qu’il peut être pratique – une fois redevenu piéton – de s’alléger de son encombrant équipement hivernal.

Équipement moto pour l’hiver

À la Mutuelle des Motards, la garantie Équipements est intégrée à la quasi-totalité des contrats deux-roues. Bottes, pantalon, blouson, casque, gants ouvrent droit à indemnisation, à hauteur de 1000 €, s’ils sont détériorés à la suite d’un sinistre.

Compte tenu du prix élevé des vêtements d’hiver (compter 250 € pour des gants chauffants), il peut être intéressant de souscrire l’option « Équipement Conducteur Optimal ». Pour 38 €/an, elle augmente le capital équipement à hauteur de 2 000 €. De plus, cette garantie concerne tous les équipements «spécialement adaptés à la pratique du deux-roues» et non pas uniquement les équipements «spécialement conçus pour la pratique du deux-roues». De fait, un équipement contre le froid qui ne viendrait pas d’un équipementier moto sera donc pris en charge.

S’équiper à moto pour le froid

Heureusement, les fabricants d’équipement ont fait de sérieux progrès en la matière ces dernières années. Outre les inserts techniques de plus en plus efficaces pour faire barrage au vent ou à la pluie, les dispositifs chauffants ont fait une entrée remarquée. Ils constituent le nec plus ultra pour qui entend rouler 365 jours/an. Après les poignées et les gants, ce sont les manchons, les selles, les semelles ou encore les doublures qui intègrent des résistances électriques. Ces équipements apportent un confort dont on on ne voudra plus se passer.

Seul bémol, à l’instar de tout équipement d’hiver sérieux, la facture est souvent salée. La question de l’assurance prend alors tout son sens pour ne pas perdre son précieux investissement en cas de sinistre

Rouler à moto dans le froid : méfiance de rigueur

Outre l’inconfort – voire la douleur – l’exposition au froid augmente le risque.

  • D’une part, on peut être tenté d’accélérer le rythme pour arriver plus vite à destination et se mettre au chaud alors même que les conditions d’adhérence sont précaires du fait de la chaussée froide ou mouillée, voire gelée.
  • À contrario, si l’on roule sur des œufs, on se retrouve englué dans la mêlée des automobilistes qui, été comme hiver, évoluent à la même vitesse faute de percevoir les baisses de température dans leur habitacle, et qui n’ont aucune idée de nos contraintes.
  • L’épaisseur des gants nuit également à la préhension des commandes et la buée sur l’écran peut limiter le champ de vision.
  • N’oubliez pas que la vitesse augmente la sensation de froid d’environ -1° tous les 10 km/h. Ainsi, si vous roulez à 90 km/h, c’est de 9 degrés que vous baissez la température ressentie. Et plus vous roulerez vite, plus vous mettrez à mal la protection de vos équipements. Si votre blouson, ou vos gants, ne vous protègent efficacement que jusqu’à 100 km/h, ne dépassez pas cette vitesse. »

Rouler à moto dans le froid

Le froid est un adversaire redoutable pour le motard. Générateur d’inconfort, d’engourdissement et de fatigue, il altère considérablement les aptitudes à la conduite. Bien s’équiper en hiver est donc primordial, tant pour des raisons de bien-être que de sécurité. Ces équipements pouvant s’avérer onéreux, la Mutuelle des Motards propose toutes les solutions pour les garantir convenablement.

Les amateurs d’hivernales le savent, il est possible de prendre du plaisir à rouler l’hiver, y compris sur de longues distances, à condition de prendre certaines précautions pour éviter que le trajet ne vire au calvaire.

La première recommandation est évidemment de s’équiper chaudement afin de mieux lutter contre la fatigue et l’engourdissement. Pour optimiser l’efficacité de sa tenue, il suffit d’appliquer le principe bien connu des montagnards : superposer trois couches suffisamment amples pour ne pas comprimer les articulations ni oppresser la cage thoracique. En effet, sous l’effet du froid, le travail de l’appareil cardio-respiratoire est renforcé.

Le rythme et l’intensité des inspirations/expirations s’accélèrent donc sensiblement. Mieux vaut ne pas trop serrer les divers cordons, sangles et ceintures. T

Rouler à moto dans le froid : méfiance de rigueur

Outre l’inconfort – voire la douleur – l’exposition au froid augmente le risque.

  • D’une part, on peut être tenté d’accélérer le rythme pour arriver plus vite à destination et se mettre au chaud alors même que les conditions d’adhérence sont précaires du fait de la chaussée froide ou mouillée, voire gelée.
  • À contrario, si l’on roule sur des œufs, on se retrouve englué dans la mêlée des automobilistes qui, été comme hiver, évoluent à la même vitesse faute de percevoir les baisses de température dans leur habitacle, et qui n’ont aucune idée de nos contraintes.
  • L’épaisseur des gants nuit également à la préhension des commandes et la buée sur l’écran peut limiter le champ de vision.
  • N'oubliez pas que la vitesse augmente la sensation de froid d’environ -1° tous les 10 km/h. Ainsi, si vous roulez à 90 km/h, c'est de 9 degrés que vous baissez la température ressentie. Et plus vous roulerez vite, plus vous mettrez à mal la protection de vos équipements. Si votre blouson, ou vos gants, ne vous protègent efficacement que jusqu'à 100 km/h, ne dépassez pas cette vitesse. »

S'équiper à moto pour le froid

Heureusement, les fabricants d’équipement ont fait de sérieux progrès en la matière ces dernières années. Outre les inserts techniques de plus en plus efficaces pour faire barrage au vent ou à la pluie, les dispositifs chauffants ont fait une entrée remarquée. Ils constituent le nec plus ultra pour qui entend rouler 365 jours/an. Après les poignées et les gants, ce sont les manchons, les selles, les semelles ou encore les doublures qui intègrent des résistances électriques. Ces équipements apportent un confort dont on on ne voudra plus se passer.

Seul bémol, à l’instar de tout équipement d’hiver sérieux, la facture est souvent salée. La question de l’assurance prend alors tout son sens pour ne pas perdre son précieux investissement en cas de sinistre

Équipement moto pour l'hiver

À la Mutuelle des Motards, la garantie Équipements est intégrée à la quasi-totalité des contrats deux-roues. Bottes, pantalon, blouson, casque, gants ouvrent droit à indemnisation, à hauteur de 1000 €, s’ils sont détériorés à la suite d’un sinistre.

Compte tenu du prix élevé des vêtements d’hiver (compter 250 € pour des gants chauffants), il peut être intéressant de souscrire l’option « Équipement Conducteur Optimal ». Pour 38 €/an, elle augmente le capital équipement à hauteur de 2 000 €. De plus, cette garantie concerne tous les équipements «spécialement adaptés à la pratique du deux-roues» et non pas uniquement les équipements «spécialement conçus pour la pratique du deux-roues». De fait, un équipement contre le froid qui ne viendrait pas d’un équipementier moto sera donc pris en charge.

Accessoires de moto protégés du froid

Si vous faites également le choix d’équiper votre moto pour la rendre compatible avec la mauvaise saison – selle ou poignées chauffantes, manchons, pare-mains, déflecteurs, tablier, bulle haute – la garantie Accessoires est une option indispensable. Elle permet d’obtenir le remboursement de ces ajouts, en cas de vol et/ou d’accident, en fonction du niveau souscrit (« Éco » jusqu’à 1 600 € ; « Privilège » jusqu’à 5 000 €, « Optimal » jusqu’à 9 000 €). Enfin, la garantie des objets transportés vous permettra d’être indemnisé au cas où le contenu de votre top-case, de vos valises ou du coffre de votre scooter viendrait à être dérobé. Même s’il est déconseillé d’y stocker quoi que ce soit de précieux, reconnaissons qu’il peut être pratique - une fois redevenu piéton - de s’alléger de son encombrant équipement hivernal.

Casque moto pour le froid

Seuls les modèles intégraux ou modulaires protègent le visage du froid. Leur protection thermique peut encore être renforcée avec les bavettes additionnelles à placer au-dessus du nez et sous le menton. La majorité des fabricants de casque proposent ces appendices, soit d’origine, soit en option (de 15 à 20 €).

Si vous utilisez un casque ouvert (demi-jet, jet), plusieurs modèles de masques coupe-vent peuvent vous protéger du froid sur le visage.

Pour le choix du casque, consultez le site de Certimoov, cette nouvelle méthode scientifique conçue pour tester le niveau de protection des casques, présentée par la Fondation MAIF et l’Université de Strasbourg en partenariat avec la Mutuelle des Motards. Vous pouvez choisir un casque selon des critères de sécurité plus réalistes.

Écran de casque moto pour le froid

La buée est le principal désagrément à éviter. Pour garantir une ventilation partielle, mieux vaut choisir l’un des nombreux modèles de casques qui disposent d’un écran réglable sur plusieurs crans afin de pouvoir rester entrouvert. Afin d’éviter la formation de buée, les produits spécifiques à étaler ou pulvériser peuvent suffire pour une utilisation ponctuelle. Mais celles et ceux qui circulent durant toute la saison froide privilégieront le double écran (type Pinlock, Fog City, etc.), remède imparable qui agit à la façon d’un double vitrage.

Gants de moto pour l'hiver

Quelles que soient les qualités des inserts thermiques, imperméables et respirants qui les composent, les gants d’hiver doivent disposer de longues manchettes pour éviter les courants d’air au niveau des poignets et des avant-bras.

Contrairement aux gants d’été ou de circuit qui se choisissent ajustés, ceux d’hiver seront plus amples afin de permettre le port éventuel de sous-gants et de faciliter l’enfilage et le retrait lorsque les mains sont moites. Plusieurs modèles de gants chauffants, équipés de résistances qui réchauffent le dos de la main et les doigts, sont aussi disponibles. Aujourd’hui, les exemplaires dotés de batteries autonomes dominent le marché au détriment des systèmes filaires reliés à la moto.

Pantalon de moto d'hiver

Comme les gants et le blouson, le pantalon d’hiver se choisit large et avec une longueur de jambe qui permette de recouvrir les chevilles une fois assis en selle.

Pour ne pas se tromper, en position debout, il doit sembler trop long de 10 à 15 centimètres. Les modèles dotés de membranes techniques aux propriétés variées (thermique, respirabilité, étanchéité, etc.) sont plus agréables à porter que ceux composés de tissu enduit qui engendrent davantage de sudation (et donc de refroidissement). Les surpantalons de pluie, étanches et coupe-vents, sont une alternative efficace sur de courts trajets (10 à 20 km maximum) et plus économique à l’achat (de 30 à 60 €).

Accompagner les rafales de vent à moto

Rouler en 2-roues lorsque le vent souffle en rafales implique de bien maîtriser et contrôler son équilibre.

  • Il faut tenter d’offrir le minimum de prise au vent. Selon le modèle que vous conduisez, cette prise au vent sera plus ou moins importante, notamment en fonction de la présence ou non d’une bulle, d’un top-case, selon le carénage, selon la présence d’éventuels bagages ou d’un passager.
  • Votre équipement peut également jouer un rôle. Plus il sera ajusté sur votre corps, moins votre surface de « voilure » sera importante.
  • Évitez de vous pencher trop en avant, pensant diminuer votre prise au vent, car cela impliquerait de plier les coudes et donc de moins bien tenir votre engin. Maintenez fermement votre machine entre les jambes et penchez-là contre le vent si celui-ci est latéral.
  • N’hésitez pas à accompagner les rafales, en tenant fermement votre guidon, pour revenir ensuite sur votre trajectoire. Attention à ne pas couper pour autant la route des véhicules arrivant en sens inverse : en 2-roues, vous n’aurez droit qu’à un seul essai…
  • Ne vous crispez pas non plus sur votre 2-roues, alliez souplesse et force.
  • Et prenez garde si vous doublez un véhicule offrant une grosse prise au vent, un camion par exemple : appel d’air carabiné ou au contraire forte bourrasque vous attendront au moment de vous rabattre.

    Bonne chance et… bon vent !

Le verglas, danger numéro un à moto

Le verglas se forme lorsque l’air est humide et que la température avoisine les 0° Celsius : rien d’extraordinaire dans l’Hexagone en hiver, exception faite du pourtour méditerranéen… L’adhérence est quasi nulle et rend donc la conduite particulièrement dangereuse, surtout en 2-roues.

Faites particulièrement attention

  • dans les zones humides et/ou soumises au vent (ponts, gorges),
  • les tunnels,
  • les sous-bois peu réchauffés par le soleil,
  • mais également les versants de montagne exposés au nord.

Dans le cas d’une plaque de verglas en ligne droite c’est gérable, si elle n’est pas trop longue. Oubliez toute velléité de freinage, portez le regard au loin, ne vous crispez surtout pas et attendez que ça passe ! Si c’est en virage, gamelle assurée. C’est pire qu’une plaque de gasoil, or toute route tourne à un moment ou un autre…

Sous la neige à moto, mettez la gomme

Du côté des pneus, avec l’arrivée de l’hiver, si vous avez pu changer vos pneus pour des gommes hivernales, celles-ci monteront plus rapidement en température, et vous assureront une meilleure adhérence sur sol froid.

Enfin, et surtout, si vous n’avez pas d’autre choix que de braver les flocons, essayez autant que faire se peut de réduire au maximum votre itinéraire en 2-roues, en vous arrêtant par exemple chez un ami qui pourra par la suite vous déposer… en voiture. Car sous la neige, si rester stable à moto ou à scooter est coton, le plus difficile reste d’éviter les autres usagers, très enclins à perdre le contrôle de leur quatre-roues au moindre freinage. Et ce n’est pas à 10 km/h et les pieds en canard que vous les empêcherez de faire un strike.

L’hiver à moto et son blanc manteau

Premier conseil si vous comptez rouler en moto l’hiver (inutile si vous avez déjà tenté cette désagréable expérience) : évitez de rouler sur la neige. Si vous vous êtes fait surprendre, accrochez-vous au guidon, tendez les jambes de part et d’autre de la machine pour accroître votre équilibre et rattraper une éventuelle glissade. Essayez de suivre les traces des véhicules qui vous précèdent, tout en évitant les endroits où la neige est compressée et bien souvent glacée.

Pour autant, méfiez-vous des véhicules de salage, ils projettent du sel, du sable et de la neige derrière eux. Si vous en croisez-un, serrez à droite et ralentissez. Arrêtez-vous au second rapport de votre machine et roulez à 10 km/h. Oubliez la poignée des gaz et si possible les freins, tout à l’embrayage. Attention à la visibilité, elle est souvent réduite par la chute des flocons ; d’autre part la neige vient se coller sur la visière de votre casque. Essayer de l’essuyer le plus fréquemment possible.